Manger sainement ça prend du temps ?

Manger sainement ça prend du temps ?

Manger sainement ça prend du temps ?

Le manque de temps est l’un des arguments le plus entendu pour justifier de ne pas cuisiner.

Nos modes de vie actuels génèrent d’autres responsabilités, d’autres obligations, des contraintes différentes par conséquent nous avons moins de temps à consacrer pour cuisiner.

Il peut être intéressant de revoir son organisation pour y intégrer un instant et une fréquence adaptés à son emploi du temps pour cuisiner. L’idée n’est pas de faire de la grande gastronomie mais des repas sains, répondant à sa santé sans réaliser de préparations chronophages, sans parcourir les épiceries fines pour s’approvisionner en denrées alimentaires.

Changer de regard sur la cuisine :

Si la cuisine est pour certain contraignante, on peut re-considérer ce regard. Cuisiner, peut être considéré comme une pause après une journée/une semaine de travail, un moment pour se découvrir/re-découvrir de nouvelles compétences, un moyen de prendre soin de sa santé, être une activité de bien-être. Cuisiner pourra aussi être une satisfaction : il est toujours agréable de recevoir des compliments sur une préparation réalisée par nos soins.  Cuisiner peut-être un moment d’échanges et de partages : au moment de penser les repas, de faire les courses, d’élaborer une préparation, de servir. Cuisiner peut permettre de créer, de renforcer des liens entre les membres de votre famille, de se découvrir des talents cachés et des plaisirs insoupçonnés, de se valoriser, d’apporter un modèle aux plus jeunes, de demander conseil aux plus expérimentés.

Cuisine, santé et économie

Parce qu’on entend que le temps c’est de l’argent, il faut reconnaître que les préparations instantanées sont souvent plus chères que les aliments bruts.

De plus, elles contiennent des additifs, des ingrédients controversés, parfois peu d’intérêts nutritionnels, un pouvoir satiétogène discutable et un plaisir gustatif souvent médiocre. Leurs emballages et leurs modes de production ne sont pas toujours favorables à l’environnement. Les plats préparés restent néanmoins un gain de temps. Donc, plutôt que de les exclure totalement, en avoir un ou deux dans son garde-manger pourra être un secours lors d’un imprévu.

En pratique, on peut :

  • Prévoir ses repas au préalable sans forcément établir des menus fixes mais plutôt, réfléchir aux préparations à réaliser dans la semaine par exemple
  • S’approvisionner selon les repas prévuse
  • Réaliser ses courses grâce au drive tous les 7-10jours, en grande surface 2x/mois par mois par exemple (bien entendu ces fréquences sont à adapter aux besoins de votre foyer), se faire grâce à une balade sur le marché, une sortie à la cueillette
  • Avoir un stock de denrées non périssables toujours disponibles « au cas où » (conserves/surgelés de légumes, pâtes, riz, légumineuses, semoule…)
  • Cuisiner pour plusieurs repas
  • Utiliser différents moyens de conservation des denrées et des préparations cuisinées par ses soins : congélation (légumes, fruits, pain, viandes, produits de la mer, certains plats « maison » dont les ingrédients n’ont jamais été congelés), appertisation (conserve), boîtes hermétiques, mise sous vide (adaptée aux viandes, poissons, certains légumes et fruits, certains plats « maison »), déshydratation (pour les herbes aromatiques notamment).

Re-considérer la cuisine est le début de s’y faire une place,

un début pour s’écouter à manger mieux.

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